Musique à écouter ....
ou à travailler !
Le milieu rural avait pour habitude d'être autonome dans bien des domaines. Chaque quartier s'organisait en fonction des habitudes propres à chacun pour rythmer la vie quotidienne. Seuls les grands travaux et les fêtes communales ou paroissiales revêtaient une organisation élargie.
Chaque circonstance était l'occasion de chanter : travail, déplacement et bien sûr les temps libres et veillées. Le chant ayant l'avantage de ne rien coûter, d'être à la portée de tous, d'être collectif et de renforcer l'identité d'un groupe. Il n'était pourtant pas rare de trouver dans presque chaque maison un harmonica, surtout dans les communes côtières et parfois même un petit accordéon. L'accordéon était l'instrument de musique favori des chansonniers qui vendaient leurs feuilles volantes sur les marchés ou à la sortie des offices religieux. les instruments se cantonnaient généralement à un rôle d'accompagnement des chants à écouter et encore plus rarement pour mener la danse.
L'édition de livrets de chants à grandement contribué a uniformiser le répertoire.
Les feuilles volantes ont tenu un très grand rôle dans la diffusion du répertoire. Plusieurs publications intéressantes ont été réalisées sur le sujet.
Plus récemment, les chanteurs ont parfois retranscrit les chants qu'ils apprenaient sur un cahier personnel.
Plus récemment encore certains collecteurs ou associations ont publié le fruit de leurs collectages, sans oublier les petites éditions ou recueils de chansons nouvelles.